Sous le leadership de son directeur, le Colonel-major Fousseyni Keïta, l’Office central des stupéfiants (OCS) ne cesse d’engranger des bons résultats. L’Office vient de mener avec brio une opération dénommée ‘’furajugukèlè’’ du 18 au 28 février dernier à travers ses unités de Kayes à Douentza. Cette opération a permis la saisie de plus de 35 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits.
A l’issue de cette vaste opération, le Colonel-major Fousseyni Keïta a rencontré les hommes de médias le vendredi 28 février dernier pour partager avec eux, les résultats obtenus par ses hommes sur le terrain. Le directeur de l’OCS a expliqué les mécanismes de traçage et de saisie mis en place par sa structure dans le cadre de cette opération ainsi que les efforts déployés pour démanteler les réseaux impliqués dans ce trafic. Pour lui, le commerce de médicaments contrefaits constitue une menace croissante, non seulement en raison de son impact sanitaire, mais aussi des pertes économiques qu’il engendre. Le directeur de l’OCS dira que ces produits, souvent vendus sans contrôle et sans respect des normes médicales, peuvent contenir des substances dangereuses ou inefficaces, mettant en péril la vie des consommateurs. Le Colonel-major Fousseyni Keïta a indiqué que grâce à la collaboration étroite entre l’Office, les forces de l’ordre et les autorités sanitaires, cette saisie importante marque une étape décisive dans la lutte contre ce trafic illégal. D’après lui, en plus de la saisie de plus de 35 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits, l’opération ‘’furajugukèlè’’ a permis l’interpellation de quatre individus impliqués dans ce trafic illicite, qui seront présentés à la justice.
Le Colonel-major Fousseyni Keïta a rappelé aux populations, l’importance d’acheter leurs médicaments uniquement auprès des pharmacies agréées et de signaler toute activité suspecte dans ce sens aux autorités compétentes. Avant d’exprimer la détermination de l’OCS à intensifier ses efforts pour contrer ce phénomène et garantir la sécurité des citoyens.
L’opération ‘’Furajugukèlè’’ s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités pour lutter contre les produits pharmaceutiques contrefaits qui constituent une menace pour la santé des populations. Car, un médicament contrefait n’étant pas soumis aux contrôles des autorités sanitaires et des professionnels de la santé, son efficacité et sa qualité ne peuvent être garanties. Il échappe à tout contrôle et peut présenter une composition différente de celle du médicament d’origine : absence, surdosage ou sous-dosage en principe actif ou présence de substances toxiques. Ainsi, le médicament peut être inactif donc inefficace pour soigner les malades. Il risque aussi d’être toxique et dangereux pour la santé des patients.
F. Sissoko