
Du 14 au 16 février, le Centre international de conférences de Bamako a servi de cadre pour la 10ème édition de la Nuit de l’Entrepreneuriat désormais appelée Forum international de l’entreprenariat du Mali. La cérémonie d’ouverture des activités a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Drissa Guindo qui avait à ses côtés, le parrain de cette édition, M. Diadié dit Amadou Sankaré du groupe SAER.
Le parrain de cette édition, Diadié dit Amadou Sankaré, un homme très expérimenté et très connu dans le domaine de l’entrepreneuriat n’a pas caché sa joie pour le choix porté sur sa personne. Il a parlé de son parcours et de comment, il a commencé à entreprendre il y a 30 ans. Mais aussi, des difficultés qu’il a rencontrées et la façon dont il les a surmontées.
Il a souligné la participation de beaucoup de jeunes venus s’inspirer de l’entrepreneuriat chez les gens les plus âgés et expérimentés. D’après lui, l’avenir de nos pays appartient à la jeunesse africaine. C’est pourquoi, Diadié dit Amadou Sankaré a invité les jeunes à être entreprenant et persévérant. Pour lui, il n’y a pas de miracle car c’est le travail et c’est ce qui a de la valeur. D’après lui, ce ne sont pas des décrets qui créent des emplois, encore moins des arrêtés, mais des entreprises. Et ce qu’il demande, c’est d’avoir un environnement où les entreprises peuvent se créer et se développer.
« Dix années d’engagement, dix années d’initiatives, dix années d’innovation… Ce 10ème anniversaire est bien plus qu’une célébration. C’est la preuve tangible que l’entrepreneuriat malien est en marche, porté par des femmes et des hommes audacieux qui osent transformer leurs rêves en réalité », a indiqué le représentant de la ministre Oumou Sall Seck. Pour M. Drissa Guindo, ce changement de nom traduit l’ampleur et l’impact croissant de cet évènement qui dépasse désormais le cadre d’une simple rencontre annuelle pour s’imposer comme une plateforme de référence dédiée à l’innovation, au réseautage et au développement des entreprises maliennes et africaines.
D’après lui, le monde dans lequel nous évoluons est en perpétuelle mutation et l’entrepreneuriat constitue aujourd’hui, l’un des piliers fondamentaux de notre développement économique et social. « Il représente une réponse efficace aux défis du chômage, de l’inclusion économique et de la transformation structurelle de notre pays », a-t-il affirmé. Pour le secrétaire général du ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le FIDEM est désormais une tribune pour les entrepreneurs, les innovateurs, les porteurs de projets. Et c’est aussi une opportunité pour échanger, apprendre, nouer des collaborations et faire briller les talents. « Je vous invite donc à tirer le meilleur parti de ces échanges, à oser, à innover, à bousculer les codes pour bâtir des entreprises solides, compétitives et ancrées dans notre réalité », a-t-il conseillé. Prenant la parole M. Bouba Traoré, l’un des organisateurs du Forum international de l’entreprenariat du Mali (FIDEM) a fait savoir qu’il a été en Europe et dans certains pays africains. Et il a rencontré pas mal de Maliens qui travaillent énormément et qui ont créé beaucoup de projets formidables. Il pense qu’il est temps pour ces personnes de revenir au Mali. Bouba Traoré dira que la 10ème édition de la nuit de l’Entrepreneuriat est appelée Forum international de l’entrepreneuriat parce que le Mali et l’Afrique ont besoin de cela.
L’entrepreneuriat est aujourd’hui l’un des piliers fondamentaux du développement économique et social du Mali. C’est une réponse efficace aux défis du chômage, de l’inclusion économique et de la transformation structurellement du pays. C’est pourquoi, le ministère de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle travaille pour créer un cadre réglementaire propice à l’initiative privée et à l’innovation, pour faciliter l’accès au financement en encourageant des mécanismes adaptés aux besoins de nos entreprises. Mais aussi pour renforcer la formation et l’accompagnement pour que chaque projet ait toutes les chances de réussite et pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et des jeunes.
Fily Sissoko