La ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Seck Oumou Sall a présidé le mardi 1er avril, la première session du Comité consultatif de la deuxième phase du Fonds d’appui à la création d’entreprises par les jeunes (FACEJ II).
Cette deuxième phase est dotée d’un budget de 12,3 milliards de FCFA pour la période 2024-2027. Elle va cibler les régions de Kita, Sikasso, Bougouni, Koutiala, Mopti, San, Dioïla et Tombouctou.
Le Chef de l’État place la jeunesse au cœur des priorités nationales. L’une de ses orientations majeures à l’endroit du gouvernement est l’amélioration du système éducatif et la promotion de l’emploi des jeunes, conformément aux recommandations des Assises nationales pour la Refondation. Dans cette dynamique, une Stratégie nationale de l’entrepreneuriat a été élaborée par le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Au cours de la session, la ministre Oumou Sall Seck a remercié les représentants des ambassades du Danemark et des Pays-Bas pour leur soutien indéfectible au gouvernement et au peuple maliens. Selon elle, leur engagement en faveur de l’entrepreneuriat contribue à structurer l’écosystème entrepreneurial et à accompagner de nombreux jeunes, hommes et femmes, dans la concrétisation de leurs ambitions.
D’après la ministre, le gouvernement reste ouvert à toute coopération fondée sur les principes qui guident désormais l’action publique au Mali à savoir le respect de sa souveraineté, le respect de ses choix stratégiques et de partenaires et la défense des intérêts du peuple malien.
Pour la ministre, c’est dans cet esprit que s’inscrit la deuxième phase du Fonds d’appui à la création d’entreprises par les jeunes (FACEJ II). « Fort du succès de la première phase, cette nouvelle étape vise à renforcer l’autonomisation des jeunes à travers la création et le développement d’entreprises durables, notamment dans le domaine de l’économie verte », a indiqué Mme Seck Oumou Sall.
En termes de bilan, elle dira que la première phase du FACEJ a eu un impact significatif sur l’entrepreneuriat jeune au Mali et a permis de financer 1822 entreprises, dont 38 % portées par des jeunes femmes et de générer plus de 6400 emplois directs. Aussi, elle soutient que plusieurs entreprises ont bénéficié d’un accompagnement renforcé pour leur croissance ou leur redressement.
Selon la ministre en charge de l’Entreprenariat et de l’Emploi, cette nouvelle phase ambitionne de financer 1500 entreprises, avec un accent particulier sur les start-ups, les entreprises en croissance et les initiatives à impact environnemental positif.
Elle a annoncé que des innovations majeures seront introduites, notamment l’augmentation du nombre de femmes entrepreneures, y compris celles issues de l’informel et l’intégration des technologies vertes et des solutions durables. Avant de préciser que pour l’année 2025, le programme prévoit le financement de 665 entreprises, réparties entre création, croissance et entreprises vertes.
F. Sissoko