Débauche et proxénétisme sur les réseaux sociaux : les mises en garde du procureur Adama Coulibaly

Dans un communiqué en date du 29 avril dernier, le procureur du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, Adama Coulibaly a fait savoir que ses services ont constaté sur les réseaux sociaux, une prolifération d’activités contraires aux bonnes mœurs et susceptibles de troubler l’ordre public. Pour lui, des plateformes comme Tik-Tok, WhatsApp, Instagram, Télégramme et Snapchat accessibles au public se transforment en espace de vente d’objets et de produits de tous genres. Cela, en lien avec la santé et l’intimité (lubrifiants, gels, gadgets manuels ou automatisés, gélules, comprimés, gants etc.). S’y ajoutent des réseaux de proxénétisme et d’incitation à la débauche qui ont été observés.

Selon l’homme de droit, il s’agit de groupes et de pages qui proposent leurs services en vue de mettre en relation des hommes et des femmes. Des interpellations ont lieu à la suite d’ouverture d’enquêtes et se poursuivent, a fait savoir le procureur Adama Coulibaly qui explique qu’aux termes de l’article 512-53 du Code pénal, des sanctions sont prévues. D’après lui, est puni d’un à sept ans d’emprisonnement et d’une amende de 10 millions de FCFA, quiconque fabrique ou détient tous imprimés, écrits, dessins, affiches, gravures, peintures, photographies, films ou clichés, matrices ou reproductions photographiques, emblèmes, objets ou images contraires aux bonnes mœurs en vue d’en faire commerce, distribution, location affichage ou exposition.

S. Sidibé