Depuis hier jeudi, les directeurs généraux des Polices nationales des pays de la Confédération des Etats du Sahel (AES) sont réunis à Bamako pour renforcer leur coopération dans l’espace confédéral. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Daoud Aly Mohammedine.
Prennent part à cette réunion, les directeurs généraux de la Police nationale du Mali, le Commissaire-général de brigade de police Soulaïmane Traoré, du Burkina, l’Inspecteur général de police Darga W. Alexandre et du Niger, le Commissaire-général de brigade de police Assahaba Ebankawel.
Cette rencontre vise à mutualiser les efforts entre les polices nationales des trois Etats dans le cadre de la lutte la criminalité transnationale organisée, les trafics de tous genres, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Elle est l’occasion aussi de passer en revue l’ensemble des menaces qui planent sur l’espace confédéral de l’AES, de faire des propositions pour sécuriser l’espace géographique de l’AES contre les pires formes de criminalité transfrontalière et de grand banditisme.
Dans son discours d’ouverture, le Général de division Daoud Aly Mohammedine a indiqué que les défis auxquels les pays de la confédération font face sont à la fois politiques, économiques, sécuritaires et surtout géopolitiques. Pour lui, cela exige des unités opérationnelles de police de s’adapter à l’évolution de la criminalité qu’elle soit interne ou transfrontalière. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a invité les polices à se réinventer en permanence, à épouser la courbe des mutations en cours et à répondre énergiquement aux aspirations légitimes des populations.
Il a surtout invité les services de police à la coopération et à l’échange d’informations, qui pour lui, sont la clé du succès dans la guerre contre la criminalité transfrontalière. Le ministre Daoud Aly Mohammedine a invité les directeurs généraux à inventer une nouvelle police qui évolue au diapason de son temps et qui ne se laisse pas se distancer par les criminels qui font preuve d’une maîtrise incroyable des outils technologiques.
La rencontre de Bamako dénote de la détermination des pays de l’AES de mutualiser leurs efforts dans le cadre de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les trafics de tous genres, le blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme. Comme c’est le cas pour les armées des trois pays qui font des operations conhontes contre les groupes armés terroriste, l’objectif est egalement de mutualiser les efforts au niveau de la police.
S. Traoré