Journée internationale des casques bleus : La paix à travers le partenariat

Depuis 2013, la Minusma opère dans un contexte sécuritaire volatile au Mali et a enregistré un total de 257 soldats décédés. Ce qui fait d’elle la Mission de paix la plus dangereuse pour les casques bleus des Nations unies.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de ses soldats qui a eu lieu le vendredi 27 mai à son Quartier général à Senou, la Minusma a organisé une cérémonie officielle pour rendre hommage aux casques bleus des Nations unies. Le thème pour cette année est : « ensemble pour la paix : le partenariat, clé du progrès ».

Le 29 mai proclamé journée internationale des casques bleus des Nations unies  est l’occasion d’honorer tous les hommes et femmes qui ont servi dans les opérations de maintien de la paix à un niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage. Aussi, c’est  une opportunité pour saluer la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie au service de la paix. 

Dans son discours, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, El-Ghassim Wane a indiqué qu’un seul doigt ne peut ramasser une pierre car pour cela, il en faut quatre autres. « Soyons donc ces cinq doigts d’une même main pour aider le Mali à se relever », a-t-il laissé entendre.

Le chef de la Minusma a annoncé que dans la période à venir, il s’agira pour eux d’insuffler une dynamique encore plus forte à tous ces partenaires pour en faire des énergies créatrices et refondatrices à même d’aider le peuple malien à réaliser sa légitime ambition de paix, de sécurité et de développement.

Le maintien de la paix avec l’aide des casques bleus est un des moyens qui permettent d’aider les pays déchirés par les conflits à créer les conditions de paix durable. Les casques bleus, qu’il s’agisse des soldats et officiers, des policiers et personnels civils, dont beaucoup sont des volontaires issus de nombreux pays, sont actifs dans de nombreux pays et observent les processus de paix qui émergent dans les situations post-conflits. 

Pour rappel, du déploiement de la première mission en 1948 à nos jours, plus de 4 000 militaires, agents de police et civils ont perdu la vie.

S. Sidibé