Conseil national de Transition : Plusieurs groupes d’amitié et réseaux parlementaires créés  

Au cours de la séance plénière du jeudi 14 novembre dernier, en plus de l’adoption de plusieurs projets de loi, le Conseil national de Transition (CNT) a procédé à la création de plusieurs réseaux parlementaires et groupes d’amitié, de fraternité et de coopération. Des leviers essentiels pour la diplomatie parlementaire et la coopération internationale.

Dans un contexte mondial où les relations internationales sont de plus en plus cruciales pour relever des défis globaux, les membres du CNT ont décidé de renforcer leurs efforts diplomatiques. C’est ainsi qu’au cours de la séance plénière du jeudi 14 novembre sous la présidence de leur 2ème vice-présidente Djikiné Hatouma Gakou, ils ont procédé à la création de plusieurs réseaux parlementaires et groupes d’amitié, de fraternité et de coopération. 

En effet, les parlementaires ont un rôle essentiel dans la diplomatie, souvent appelée diplomatie parlementaire. À travers la création de groupes d’amitié et de réseaux parlementaires, ils peuvent renforcer les liens avec leurs homologues et promouvoir des échanges culturels, économiques et politiques. Les groupes d’amitié, de fraternité et de coopération sont des entités formées pour entretenir et développer des relations avec les parlements des autres pays. Leur but est de favoriser des échanges et mieux comprendre les pratiques législatives de chaque pays. Ces groupes sont composés de parlementaires partageant un intérêt commun pour un pays spécifique et jouent un rôle de relais entre les gouvernements, les institutions et la société civile des pays partenaires. En plus des groupes d’amitié, les membres du CNT ont créé des réseaux thématiques autour de questions globales comme la santé, la gouvernance, le climat, la sécurité ou les droits humains. Ces réseaux facilitent les collaborations transnationales, permettant aux parlementaires de mettre en commun des solutions et de s’informer sur les innovations législatives dans ces domaines. Ces initiatives visent à renforcer les relations diplomatiques et accroître la coopération entre les pays sur des sujets d’intérêt commun. Les membres du CNT impliqués dans ces groupes ou réseaux peuvent jouer un rôle crucial dans la médiation de conflits ou la négociation d’accords. Aussi, ces groupes et réseaux offrent des espaces pour des discussions informelles qui peuvent souvent faciliter des progrès diplomatiques formels.

La création des groupes d’amitié et de réseaux parlementaires représente un outil puissant pour le développement des relations internationales. En multipliant ces collaborations, les membres du CNT peuvent aborder ensemble des défis communs, tout en renforçant la diplomatie et la compréhension mutuelle. La plénière a pris acte de la création des différents réseaux et groupes d’amitié par acclamation. Après leur création, la 2è vice-présidente de l’organe législatif a insisté sur la mise en place rapide des bureaux respectifs et l’élaboration des plans d’actions pour leur opérationnalisation. 

Les réseaux parlementaires créés sont le Réseau des parlementaires maliens pour la défense et la protection des personnes vivant avec un handicap, le Réseau des parlementaires maliens pour le suivi des processus électoraux, le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre le VIH/Sida, le Réseau des parlementaires maliens pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Sahel. En plus des réseaux parlementaires, les membres du CNT ont aussi créé le groupe d’amitié Mali-États-Unis d’Amérique, le groupe d’Amitié Mali-Mauritanie, le groupe d’Amitié Mali-Burkina Faso, le groupe d’Amitié Mali-Russie et le groupe d’Amitié Mali-Turquie.

F. Sissoko