Centre International de Conférences de Bamako: La colère du Colonel Malick contre le Directeur Général Sékou Dissa

Il est indéniable que l’actuel Directeur Général du Centre International de Conférences de Bamako (CICB)  a réussi à donner une autre image à cet établissement qui est une vitrine du Mali et qui accueille la majeure partie des évènements importants que le pays abrite.

Au CICB, nombreux sont les usagers qui confondent le Directeur Général  avec les autres travailleurs tellement qu’il n’est jamais dans son bureau. Toujours en train de faire le tour entre les salles lors des activités pour savoir si tout va bien, Sékou Dissa est beaucoup apprécié par ses collaborateurs et même par ses supérieurs à cause de son sens du management.

Cependant, ces derniers temps, le CICB connait des coupures d’électricité qui sont souvent à l’origine de l’interruption de certaines activités. Depuis que l’Assemblée nationale a été saccagée, la 6ème Législature  présidée par Moussa Timbiné avait déménagé au niveau de ce centre le temps que les bâtiments soient réhabilités.  Après la dissolution de l’Assemble nationale avec la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, le Conseil National de Transition a été mis en place pour jouer le rôle législatif. Une partie du CICB est aujourd’hui occupée par les membres du CNT. Et les séances plénières se font  dans la grande salle Djeli Baba Sissoko.  Les coupures d’électricité qui sont devenues monnaie courante lors des séances plénières ont provoqué ce jeudi, la colère du président du CNT le Colonel Malick Diaw contre le Directeur Général  Sékou Dissa.

« Le directeur du CICB,  je ne sais pas s’il est là. La question que je me pose, c’est pourquoi à chaque fois qu’il y a plénière surtout quand il y a un ministre de l’Energie qui passe, il y a coupure. C’est ce que je voudrais savoir », a lancé Malick Diaw après le rétablissement de l’électricité.  « Ce sera la dernière coupure je vous le promets avec votre accompagnement », a-t-il ajouté, avant de marteler que cela ne peut pas du tout passer. « Les responsabilités seront situées », a-t-il insisté.  Quelques minutes plus tard, il y a eu une autre coupure alors que la ministre Dembélé Madina Sissoko était au pupitre pour remercier les membres du CNT après l’adoption des deux projets de loi qu’elle a défendu ce jeudi. Visiblement en colère, le président du CNT a appelé un de ses proches collaborateurs à qui il a donné des instructions par rapport à cette situation.

La Nouvelle Voie du Mali