Le Parlement de la Cedeao va constituer un comité adhoc de médiation pour travailler avec toutes les parties prenantes en vue de faire revenir le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l’organisation sous régionale. L’annonce a été faite par le premier vice-président du Parlement de la Cedeao Jibrin Barau le mardi 21 mai dernier à l’ouverture de la 2ème session extraordinaire de l’institution à Kano dans le nord du Nigeria.
En effet, les travaux de la 2ème session extraordinaire de la 6ème législature du Parlement de la Cedeao ont débuté le lundi 20 mai dans l’Etat de Kano en République fédérale du Nigéria.
À l’ordre du jour de cette session, l’examen et l’adoption du plan stratégique du Parlement de la Cedeao pour la période 2024-2028, l’adoption du règlement intérieur de l’institution, la prestation de serment des nouveaux députés et la validation des rapports de la session inaugurale et de la mission d’information parlementaire au Togo.
Le Parlement de la Cedeao va constituer un comité adhoc de médiation en vue de faire revenir le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans l’organisation sous-régionale. La constitution de ce comité adhoc de médiation a été annoncée par le premier vice-président du Parlement Jibrin Barau le mardi 21 mai dernier à l’ouverture de la 2ème session extraordinaire à Kano dans le nord du Nigeria. Cet appel a été lancé après que les députés en session ont constaté l’absence de leurs collègues du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Dans la perspective de convaincre les trois pays qui ont décidé de se retirer de l’organisation de revenir sur leur décision, le premier vice-président du Parlement de la Cedeao a indiqué qu’il proposerait en consultation avec ses collègues du bureau, la nomination d’un comité ad hoc de médiation dont le mandat sera de travailler pour amener les trois pays à revenir sur leur décision et à promouvoir le dialogue en vue de résoudre les conflits dans la région. Pour soutenir son appel à l’endroit des trois pays qui ont décidé de quitter l’organisation sous régionale pour créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le vice-président du Parlement de la Cedeao a justifié cette décision comme conforme à l’appel lancé par le président de la commission en faveur d’une intervention urgente du Parlement pour résoudre les problèmes urgents de la communauté. De ce fait, le président a souligné l’urgence de s’associer aux efforts en cours visant à éviter la désintégration du bloc régional qui pourrait survenir avec le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
F. Sissoko