
Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta non moins Président de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a reçu en audience le lundi 12 mai dernier au palais de Koulouba, le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé et ses homologues du Burkina Faso et du Niger venus lui rendre compte de leurs travaux et lui présenter le projet d’hymne confédéral qu’ils ont adopté.
A l’issue de l’audience que le Président Goïta leur a accordée, le Colonel-major Abdourahamane Amadou assurant l’intérim du ministre de la Culture du Niger a expliqué que c’est suite à un travail qui leur a été demandé qu’ils ont été reçus par le Chef de l’Etat. Selon lui, c’est un travail qui achève le processus de l’hymne pour l’AES après le logo, la devise et le drapeau et vient compléter l’arsenal des attributs identitaires de cette organisation en pleine structuration.
Le Colonel-major Abdourahamane Amadou a fait savoir que c’est dans ce cadre que les trois pays se sont retrouvés à Bamako avec les experts en la matière. « Un consensus a été trouvé sur l’hymne qui répondait aux critères reflétant les réalités de l’AES », a souligné le ministre nigérien qui a précisé que l’hymne adopté a été légèrement amandé. Avant d’exprimer la satisfaction totale du Président de la Confédération AES.
D’après le Colonel-major Abdourahamane Amadou, c’est un hymne de cri de cœur. Pour lui, la Confédération est engagée sur un chemin de non-retour et la seule option qu’a l’AES est la victoire. Dans ce sens, cet hymne galvanisera davantage les peuples de l’AES.
Cet hymne appelé « La Confédérale », est une œuvre musicale et poétique qui incarne l’âme commune, les valeurs fondatrices et les ambitions collectives des peuples du Mali, du Burkina et du Niger. C’est un chant de l’unité, de la mémoire et de l’espérance pour les peuples du Sahel réunis dans une même volonté de souveraineté et de développement. Il est composé de trois couplets et de deux refrains. Le premier couplet retrace l’histoire commune des trois pays, met en lumière les racines et rappelle l’héritage des grandes civilisations sahéliennes. Le deuxième couplet met en lumière les luttes contemporaines des trois pays pour la souveraineté retrouvée, la sécurité consolidée et l’unité renforcée. Le troisième couplet est un appel à chaque enfant de l’AES à s’engager dans la construction d’un avenir fondé sur le travail, la dignité et la solidarité. Le refrain aussi est un cri de ralliement à la résistance, à la fierté et à l’effort collectif pour la survie et le développement de la Confédération AES.
Pour arriver à ce résultat, un concours a été organisé dans les trois pays de l’AES. Par la suite, un comité de 15 experts, en raison de 5 par pays, a sélectionné la meilleure proposition venue du Niger.
F. Sissoko