1ère édition du festival culturel ‘’Tomboutou Lassal Terey’’ :  La marraine Oumou Sall Seck s’engage à porter haut les valeurs

La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle Mme Seck Oumou Sall était la marraine de la 1ère édition du festival culturel « Tomboutou Lassal Terey ». Elle a présidé la cérémonie de lancement de cette activité le samedi 3 mai, accompagnée de son collègue de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, en présence des délégations des 13 cercles de Tombouctou ainsi que des communautés dogon et bérabich.

Dans son discours d’ouverture, la ministre Oumou Sall Seck a indiqué que ce festival, qui se tient dans cette ville millénaire, surnommée la « perle du désert », carrefour des civilisations et creuset du savoir, s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la Transition, qui a déclaré 2025, année de la culture au Mali.

« Ce festival n’est pas une simple vitrine artistique. Il est un acte de résistance culturelle, un hymne au vivre-ensemble, un cri de renaissance lancé depuis les sables du Sahara. À travers la musique, la danse, la poésie, l’artisanat et les traditions, nous faisons revivre un héritage précieux. Mieux encore, nous semons les graines d’un futur apaisé, enraciné dans nos valeurs », a souligné la ministre. Avant de lancer : « Tombouctou est debout. Tombouctou est vivante. Tombouctou est une terre de paix, de culture et de fierté. Que résonnent les tam-tams de la fraternité, que s’élèvent les voix des griots, les chants des Touaregs, des Peulhs, des Soninkés, des Dogons, des Arabes, des Bambaras, des Songhaïs unis dans une même symphonie, celle de l’unité dans la diversité ».

Pour sa part, le gouverneur de la région de Tombouctou a évoqué les raisons qui ont forgé leur intime conviction d’organiser ce projet culturel parmi lesquelles, la décision du Président de la Transition de faire de 2025, l’année de la culture.

Cette cérémonie de lancement a été marquée par les prestations d’artistes et les défilés des différentes délégations des 13 cercles de la région ainsi que les communautés dogon et bérabich.

Du 03 au 05 mai, les délégations de 13 cercles de la région de Tombouctou ainsi que les communautés dogon et bérabich ont célébré avec faste, la culture malienne dans toutes ses dimensions à travers des chants et danses, des démonstrations culinaires, des expositions d’objets d’art, des broderies traditionnelles et des défilés de mode. Aussi, il y a eu une exposition des manuscrits anciens, des conférences débats et des formations à l’endroit des jeunes.

Après trois jours de festival, la ministre Oumou Sall Sexk, dans son discours de clôture a indiqué que durant ces quelques jours, Tombouctou a renoué avec son âme : celle d’un carrefour de savoirs, d’un berceau de civilisations, d’un haut lieu de dialogue et de paix. « Ensemble, nous avons célébré nos langues, nos rythmes, nos gestes anciens et cette mémoire collective qui fait la richesse de notre patrimoine sahélien », s’est-elle réjouie, avant de souligner que ce festival est bien plus qu’un évènement culturel. « C’est un acte de résilience, une célébration de l’espoir, un appel vibrant à la paix, à l’unité et à la transmission de ce que nous avons de plus précieux : notre identité », a laissé entendre la ministre Oumou Sall Seck. Pour elle, ce festival incarne pleinement la vision d’un Mali uni, enraciné dans ses valeurs et résolument tourné vers l’avenir.

Elle a remercié les organisateurs pour leur engagement sans faille, les partenaires pour leur confiance et les festivaliers, pour avoir répondu présent avec autant de mobilisation.

En tant que marraine de cette 1ère édition, Mme Seck Oumou Sall a pris l’engagement de porter haut les valeurs de ce festival et d’en être partout, une ambassadrice convaincue. Mais aussi, de contribuer par ses actions, à faire rayonner encore davantage la culture comme moteur de la renaissance collective du Mali.

F. Sissoko