Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a présidé ce jeudi 2 février, la cérémonie de présentation au drapeau des admis à la fonction publique de l’État et des collectivités. Ces 784 recrues ont accompli leur service militaire obligatoire de six mois au compte du Service national des jeunes.
La cérémonie s’est déroulée à la Place d’armes du 34ème bataillon du Génie militaire en présence du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargée de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne Mossa Ag Attaher. Elle concrétise la décision prise par le chef de l’Etat il y a quelques mois de soumettre tous les admis aux concours de la fonction publique de l’Etat et des collectivités à une formation militaire de six mois avant qu’ils regagnent les postes d’affectation. Cette cérémonie marque donc le retour des 784 recrues formées à Bapho sur les rudiments du métier des Armes.
A la fin de ladite cérémonie, le colonel Assimi Goïta, dans une interview accordée à la presse, s’est réjoui de la réussite de cette formation, désormais instituée en République du Mali. C’est pourquoi, il a félicité le gouvernement pour tous les efforts déployés, de la préparation du concours jusqu’à la formation commune de base.
« En présentant ce matin au drapeau national, emblème de la patrie, ces jeunes recrues de la fonction publique, nous ne faisons que lier l’acte à la parole », a indiqué le colonel Assimi Goïta qui dit fonder beaucoup d’espoir sur ces recrues qui, a-t-il espéré, sauront se surpasser et impulser une nouvelle dynamique de performance dans l’administration publique malienne. Le président Goïta a assuré que ce processus sera maintenu pour les futurs recrutements de la fonction publique. D’après lui, il appartient désormais à ces recrues de préserver les acquis de la formation militaire qui sont la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté.
En outre, le chef de l’Etat dira qu’il leur revient maintenant de défendre les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali. Il s’agit du respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et choix de partenaires et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décisions.
La Nouvelle Voie du Mali