Dans le cadre du retrait définitif de la Minusma du Mali, les troupes et la police des pays contributeurs ont entamé le processus de redéploiement de leurs casques bleus et de leurs équipements.
Selon la Mission, les équipements sont la propriété des pays contributeurs de troupes et de police. La décision sur la manière de gérer ces ressources leur appartient, leur offrant la flexibilité de rapatrier, d’en faire don, de vendre ou de transférer les équipements à la Minusma.
Selon la Mission onusienne, toutes les armes, munitions, véhicules blindés, avions et autres équipements militaires sensibles ne peuvent faire l’objet de don ou de vente. Ces articles sont gérés avec soin et sont soit renvoyés dans leurs pays d’origine, soit éliminés conformément aux politiques des Nations unies. En ce qui concerne les articles qui peuvent être vendus ou donnés, les pays contributeurs de troupes ou de police peuvent choisir de les vendre ou de les donner à d’autres pays contributeurs, à la Mission, à des agences des Nations unies, à des organismes gouvernementaux locaux ou à des Organisations non gouvernementales, précise la Minusma, qui ajoute que les équipements qui ne peuvent être réparés ou faire l’objet d’une transaction économique peuvent être remis à la Mission qui se chargera de les éliminer de manière responsable.
« La Minusma veille à la transparence du processus de retrait. Avant toute transition vers une tierce partie, tous les visuels et éléments permettant d’identifier les Nations unies, y compris les logos, les plaques d’immatriculation et les codes-barres sont retirés des articles », a fait savoir la Minusma, qui précise plus loin que ce processus méticuleux et respectueux est guidé par les réglementations nationales et internationales, notamment les règles douanières du Mali, les politiques environnementales des Nations unies et l’Accord sur le statut des forces entre les Nations unies et le Mali (SOFA).
Fily Sissoko