« C’est en prenant soin de nos sols et de leur biodiversité que nous pouvons lutter contre la crise climatique et contribuer à tous nos objectifs de développement durable ». Tel est le message du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse célébrée ce 17 juin 2022.
Selon lui, dans toutes les régions du monde, les sécheresses sont de plus en plus fréquentes et intenses. « Le bien-être de centaines de millions de personnes est compromis par la multiplication des tempêtes de sable, des incendies de forêt, des mauvaises récoltes, des déplacements de population et des conflits », laisse entendre le premier responsable des Nations unies.
D’ici le milieu du siècle, estime Antonio Guterres, les trois quarts de la population mondiale pourraient connaître la sécheresse. Et les changements climatiques en sont une cause majeure, « mais notre gestion des terres porte aussi sa part de responsabilité », souligne-t-il.
Pour le Secrétaire général des Nations unies, en garantissant la productivité des terres et des sols, il est possible de lutter contre les changements climatiques à moindre coût, tout en protégeant les plus défavorisés, ainsi que d’améliorer les moyens de subsistance et le bien-être des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde.
« L’accès des femmes à la propriété foncière est également un élément crucial des dépenses qui sont actuellement consenties dans des subventions nuisibles à l’environnement », fait savoir le patron de l’ONU.
S. Sidibé