Cette journée est célébrée chaque année le 21 septembre. Elle est dédiée à la paix et particulièrement à l’absence de guerre, qui doit se manifester par un cessez-le-feu dans les zones de conflits. Elle est observée dans de nombreux pays depuis sa création en 1981.
Le thème de cette année est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ». Le racisme gangrène les sociétés, normalise la discrimination et alimente la violence.
Dans un message publié ce mercredi par la Mission onusienne au Mali (Minusma), le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guteress explique que la paix est une aspiration noble et essentielle et constitue le seul chemin vers un monde meilleur et plus juste pour toutes et tous. Il déplore qu’en de trop nombreux lieux et dans beaucoup trop de situations, « nous ne sommes pas à la hauteur de cette quête de paix ».
Parlant du thème de cette année, le patron de l’Onu rappelle que de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous. « Le racisme arrache aux personnes leurs droits et leur dignité. Il exacerbe les inégalités et la méfiance. Il éloigne les gens les uns des autres à un moment où nous devons être unis, comme une seule famille humaine, afin de réparer notre monde fracturé », fait-il remarquer. Et Antonio Guteress de souligner qu’au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis qui sont le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique, la pandémie de Covid-19, etc.
« Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde. Et nous devrions étouffer les dangereux discours de haine en réclamant, à l’unisson et sans fléchir, la vérité, l’entente et le respect mutuel », a insisté M. Guterres.
En cette journée, il demande d’observer 24 heures de cessez-le-feu et de non-violence. Avant d’exhorter, une nouvelle fois, les uns et les autres à ne pas se contenter de faire taire les armes. Mais il demande à chaque personne de renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique.
S. Sidibé