Dans une lettre adressée au gouverneur de la région de Gao en date du 15 mai, les corps constitués de la société civile dénoncent le calvaire que vivent les populations au quotidien dû aux coupures intempestives d’électricité de l’Energie du Mali (EDM), qui fragilisent considérablement l’économie locale et favorise l’insécurité. Les organisations de la société civile locale déplorent que depuis 2 ans, l’EDM-Gao peine à assurer la fourniture en électricité aux populations de la ville, faisant de l’électricité un luxe dans la plus grande ville du Nord du pays.
Selon ces organisations, même ceux qui ont les moyens de se l’offrir ne peuvent pas parce que l’EDM-Gao est incapable d’assurer une fourniture normale dans aucun quartier de la ville. En plus de cela, la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep) n’arrive pas aussi à ravitailler toues les quartiers de la commune urbaine de Gao en période de forte chaleur sans compter la mauvaise qualité de l’eau. Et pour couronner le tout, les services financiers (Budget, contrôle financier, Trésor, douane) de la région sont absents depuis 2012. Cette absence crée un vide énorme dans les différents secteurs et autres services publics de l’Etat, selon les corps constitués de la société civile. Selon eux, les populations en ont assez de ces situations du côté d’EDM-Gao car elles ont appris il y a près d’un mois, que des groupes électrogènes à l’état neuf devraient arriver dans leur ville. Ce qui n’est toujours pas le cas.
C’est pourquoi, les organisations de la société civile mettent en garde que si rien n’est entrepris par les autorités dans un délai de 72 heures afin d’apporter des solutions aux situations décriées surtout le cas de l’EDM-Gao, elles se réservent le droit d’engager toutes actions leur permettant de se faire entendre y compris le boycottage du referendum.
La Nouvelle Voie du Mali