À peine arrivé à Bamako, le journaliste de Jeune Afrique, Benjamin Roger a été interpellé le lundi 07 février, à son hôtel par la police, où son expulsion lui a été signifiée, selon l’explication de son magazine.
La Maison de la presse dit avoir appris, dans un communiqué publié le mardi 08 février, signé par son président Bandiougou Danté, l’interpellation suivie de l’expulsion du journaliste de Jeune Afrique du Mali par les autorités de la Transition.
Considérant que la liberté d’expression et de la presse est consignée dans la déclaration universelle des droits de l’Homme, selon la même note, la Maison de la Presse condamne cette expulsion et appelle les journalistes, en particulier les correspondants de la presse étrangère, au respect des lois et procédures normales de notre pays.
Aussi, la Maison de la presse invite les autorités de la Transition à demeurer prudentes dans la prise de décisions qui pourraient « contribuer à ternir davantage l’image de notre pays dans un contexte particulièrement délicat ».
De son côté, la direction de Jeune Afrique condamne la décision prise par les autorités maliennes de procéder à l’expulsion de son envoyé spécial Benjamin Roger.
À noter que l’expulsion de l’envoyé spécial de l’hebdomadaire Jeune Afrique survient dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Bamako.
S. Sidibé