Dans un communiqué signé par son président Aguibou Bouaré, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) se dit préoccupée face aux menaces sérieuses pesant sur l’exercice de certains droits civiques et politiques, notamment la liberté d’association. Elle s’indigne contre la tendance systémique de dissolution ou de suspension de partis politiques et d’associations.
Se fondant, entre autres, sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, la CNDH a rappelé les responsabilités de l’État sur la protection des citoyens et sur la garantie des libertés fondamentales comme la liberté d’association, conformément à la réglementation, en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance. Elle a appelé l’attention sur le fait que l’exercice des droits civiques et politiques ci-dessus évoqués constitue l’essence d’un Etat démocratique respectueux des droits de l’Homme. Par conséquent, la CNH a invité les populations, les hommes de médias et les utilisateurs de réseaux sociaux à éviter tout propos incitatif à la haine et à la violence. Avant de recommander aux autorités de persévérer dans la quête de la concorde sociale et d’une paix durable.
Abdoul Sanogo