Dans un communiqué de presse rendu public le 2 novembre dernier, le Directeur général de la Police nationale, le Contrôleur général de police Soulaimane Traoré a indiqué que l’usage de noms ou pseudonymes par des usagers de la circulation routière en lieu et place des plaques d’immatriculation des véhicules est de plus en plus fréquent à Bamako et à l’intérieur du pays. Selon le Directeur général de la Police, cette pratique est contraire aux dispositions légales et réglementaires en vigueur. Par conséquent, il a invité tous les usagers en infraction à se conformer à la règlementation régissant la circulation des engins sur la voie publique avant le 1er décembre 2021. Selon le DG de la Police, les responsables des différents services de police en lien avec le Commandant de la Compagnie de la circulation routière sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller au respect strict de cette mesure. Même si la mesure a été bien accueillie par l’opinion, elle laisse un gout d’inachevé. Nombreux sont les citoyens qui ont dénoncé une mesure sélective qui n’aura pas assez d’impact. Selon un citoyen qui a requis l’anonymat, le problème dans la circulation, c’est bien les véhicules privés avec la mention « FAMa », « GRM » ou « PRM » à la pace des plaques d’immatriculation. En effet, souligne notre interlocuteur, à la place des places d’immatriculation, c’est le numéro de châssis plus les sigles des Forces armées et de securité qui sont imprimés sur des plaques de couleur noir et fixés sur les véhicules. Pour de nombreux citoyens, ces véhicules circulent pour la plupart sans être en règle. C’est pourquoi, après cette mesure courageuse, de nombreux citoyens demandent au Directeur Général de la Police de trouver également une solution à ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur. Il dénonce aussi le fait que certains civils commencent à emboiter le pas aux militaires avec ces genres de plaques.
La Nouvelle Voie du Mali