« Je pense que c’est très important qu’on finisse avec la transition au Mali, en Guinée Conakry et au Burkina Faso. Et je puis vous dire qu’il est déjà sur la table, la création d’une force anti-putsch. Nous sommes en train de la créer ». Cette annonce a été faite ce jeudi 28 juillet par le président de la Conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, Umaro Sissoco Embalo, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Emmanuel Macron en Guinée Bissau.
Au cours de cette rencontre, le chef d’Etat Bissau guinéen dit avoir « convaincu » le président de la Transition guinéenne, le colonel Mamadi Doumbouya. « J’ai été à Conakry avec le président de la Commission pour faire comprendre à la junte militaire, la décision du sommet des chefs d’Etat qu’une transition ne peut pas dépasser les 24 mois. Elle avait proposé 36 mois, nous avons réussi à les convaincre de faire la même chose que le Burkina Faso », a-t-il fait savoir.
Parlant de la création d’une force anti-putsch, le président de la Guinée Bissau soutient que cela va permettre de faire comprendre à tout le monde que « nous sommes en plein 21ème siècle ». Pour Umaro Sissoco Embalo, les coups d’Etat sont inadmissibles et inacceptables. Selon lui, comme l’a dit le président Macron, il y a la procédure pour être chef de l’Etat.
S. Sidibé