Le dimanche 17 septembre dernier, Almou Ag Mohamed, un porte-parole de la CMA, a revendiqué l’attaque contre deux camps militaires de la localité de Léré.
L’Armée malienne avait confirmé cette attaque avant d’indiquer que des informations plus détaillées suivraient.Et dans son communiqué publié le lendemain (lundi 18 septembre), elle a informé que dans l’après-midi du dimanche 17 septembre à 15h30, les Forces armées maliennes (FAMa) de la localité de Léré dans la région de Tombouctou ont réagi à une attaque complexe des terroristes à bord de véhicules et sur des motos contre le camp du groupement de la Garde nationale et celui de l’Armée de terre, respectivement au centre et à la périphérie de ladite localité. Les FAMa, conformément à leur mission régalienne ont, dans leur riposte, priorisé la securité et la protection des populations civiles prises en étau pendant les intenses combats de rues, indiqué l’Armée. Le bilan est de 5 morts, 20 blessés, 11 portés disparus et des dégâts matériels en cours d’évaluation y compris un avion d’appui feu ayant fait un atterrissage forcé dont l’équipage est recherché. Coté terroriste, le bilan est de 7 corps abandonnés dans le camp de l’Armée de terre, 8 véhicules détruits dont certains équipés d’armes lourdes avec des occupants estimés à une trentaine neutralisés.
L’histoire s’est répétée. En 2015, la CMA avait attaqué les mêmes camps militaires de Léré. Après avoir été défaits par l’Armée, les rescapés et les blessés avaient trouvé refuge en Mauritanie. Ce fut le cas également après l’attaque du dimanche 17 septembre dernier. Selon des medias mauritaniens, un certain nombre de blessés victimes des violents affrontements armés qui ont eu lieu dimanche 17 septembre à Léré sont arrivés le lundi dernier dans la matinée à l’hôpital régional de Bassikounou où ils sont soignés. Abdoul Sanogo