Après leur licenciement pour raison économique, 68 ex-travailleurs avaient intenté un procès contre le Centre pour le Développement des Vaccins au Mali (CVD-Mali). La justice les a déboutés hier lundi.
En effet, renvoyé deux fois de suite, ce dossier qui était pendant devant le Tribunal du Travail avait été mis en délibéré pour hier lundi 4 octobre par les juges.
Rappelons que dans ce dossier, tout est parti des difficultés financières que le CVD-Mali a connues ces derniers temps à cause de la Covid-19. Le Centre, ne fonctionnant qu’à partir des financements de ses bailleurs, a été contraint de licencier une partie de son personnel sur recommandation de ceux-ci. Selon Magnakalé Diawara, gestionnaire des ressources humaines, ladite mesure a concerné 118 personnes sur un effectif de plus de 700 personnes. « Après l’annonce de leur licenciement, 70 ex-travailleurs ont décidé d’intenter un procès contre le CVD-Mali alors que 40 autres ont opté pour une solution à l’amiable, auxquels, les droits de licenciement ont été payés intégralement », a fait savoir le chargé des ressources humaines. Selon lui, sur ces 70 personnes, deux vont par la suite renoncer au procès et opter pour la solution à l’amiable. Magnakalé Diawara a indiqué que les droits de ceux qui ont décidé d’aller au procès ont également été calculés selon la loi en la matière et mis à la disposition des avocats à travers leur compte CARPA, en attendant l’issue du procès. D’après lui, le CVD-Mali a versé dans ce compte, plus de 182 millions de FCFA destinés à payer les droits de licenciement. Le procès qui était initialement prévu pour le 30 août avait été renvoyé au lundi 6 septembre puis au lundi 27 septembre. Finalement, le dossier avait été mis en délibéré pour ce lundi 4 octobre. Hier lundi, ledit dossier a connu son épilogue. Selon des sources proches dudit dossier, les plaignants ont été déboutés. La justice a donc donné raison au CVD-Mali qui va payer leurs droits de licenciement comme cela leur avait été proposé avant le procès. Les plaignants sont libres d’accepter cette décision de la justice ou d’interjeter appel.
La Nouvelle Voie du Mali