Dans un communiqué, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime sa vive préoccupation par rapport aux allégations de violations des droits humains, notamment celles relatives à la découverte d’une trentaine de corps sans vie, le jeudi 03 mars 2022, dans le cercle de Niono, région de Ségou dont les images ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Sur le fondement de la Loi fondamentale et de la Charte du Mali, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques, l’Institution nationale rappelle l’obligation pour l’Etat de respecter et faire respecter les droits fondamentaux de toute personne résidant au Mali.
Dans un communiqué publié ce lundi 21 mars, la Commission dit prendre note du communiqué n°016 de l’état-major des Forces armées du 05 mars portant un démenti auxdites allégations, celui du gouvernement de la Transition du16 mars , ainsi que de la lettre n°2022-029/AMW/DC de l’Ambassade du Mali à Washington du 14 mars 2022.
La CNDH, selon la même source, invite les autorités à l’ouverture d’une enquête indépendante et diligente, en vue de faire la lumière sur les différentes allégations. Elle attire l’attention de l’Etat sur sa responsabilité à protéger les droits de I ‘Homme de toutes les personnes et leurs biens sur le territoire malien. Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
S. Sidibé