L’initiative « sauvons le Mali, Dokèra » est un groupement d’hommes et de femmes soucieux de la paix, de la cohésion sociale et de l’entente entre toutes les filles et fils de notre pays afin de faire face à son développement économique, social, culturel et politique.
Les initiateurs estiment que trop de division, de haine, de recherche de l’intérêt individuel sont en train d’annihiler les différents efforts consentis par les uns et les autres. L’épanouissement et le développement du Mali doivent être notre première préoccupation. Pour ce faire, il faut des solutions tangibles, concrètes, viables et durables aux problèmes de notre pays.
C’est dans ce cadre que le groupement a organisé le samedi 26 mars une conférence de presse à la Bourse du Travail pour proposer sa solution de sortie de crise. L’objectif est de faire en sorte que les Maliens puissent se mettre au chevet de notre pays qui, depuis plus d’une décennie, traverses des soubresauts qui fragilisent sa cohésion et son développement.
Dans une déclaration lue par Zeinab Evelyne Jacques, l’initiative « Sauvons le Mali, Dokèra » propose aux autorités de prendre urgemment des mesures pour la levée de l’embargo de la Cedeao et de l’Uemoa. Et de faire adopter un chronogramme consensuel pour la nouvelle transition de commun accord avec la communauté internationale et l’ensemble des acteurs politiques, civils et militaires. Elle propose également aux autorités de mettre en place un gouvernement d’union nationale avec à sa tête, un Premier ministre consensuel. Ainsi que de prendre toutes les dispositions pour engager les réformes politiques et institutionnelles afin d’organiser des élections libres, crédibles et démocratiques à la fin de la transition.
Pour réussir ces défis, la conférencière a souligné qu’il est plus que nécessaire de bannir à jamais la méfiance, l’exclusion et les invectives stériles qui ne feront que creuser davantage le fossé de la division entre les fils et filles de notre pays à un moment où nous avons plus que besoin de cohésion et d’union sacrée au chevet de notre pays.
Pour Zeinab Evelyne Jacques, la date du 26 mars rappelle l’aboutissement des luttes sociales que les Maliens ont menées depuis l’indépendance de notre pays pour l’acquisition de la démocratie, de la liberté d’expression, d’association et surtout de développement de notre pays. « Nous devons plus que jamais être des gardiens de ces acquis démocratiques arrachés au prix des vies de nos camarades et faire en sorte que quel que soit le système ou le régime, il doit sauvegarder l’intégrité de notre territoire, l’indépendance de notre pays, les conquêtes démocratiques de notre peuple et l’intangibilité de notre Constitution », a laissé entendre Zeinab Evelyne Jacques.
Avant d’ajouter: « il faut que chacun de nous enterre ses ambitions personnelles et oublie les vieilles querelles, pour se ceindre les reins comme un vaillant homme, au nom de l’intérêt exclusif de la Nation ». Pour elle, la sauvegarde des acquis démocratiques doit être l’affaire aussi bien des gouvernants que des gouvernés pour témoigner de l’ancrage de la démocratie dans nos mentalités et nos mœurs.
S. Sidibé