La France considérée comme le pays des droits de l’Homme a été accusée de plusieurs violations lors de la 43ème session du groupe de travail sur l’Examen periodique universel (EPU) dont les travaux se tiennent présentement à Genève. Le pays d’Emmanuel Macron s’est attiré les critiques de plusieurs délégations.
Selon ces délégations venues du monde entier, la France doit combattre davantage les violences et les discriminations raciales. En examinant la situation en France, il a eté revelé au cours de la reunion que plusieurs droits humains sont bafoués dans ce pays pourtant appelé celui des droits de l’Homme. Ces violations des droits humains ont pour noms : les attaques contre les migrants, le profilage racial, les violences policieres, conjugales, etc.
La répresentante des Etats-unis a recommandé à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violences motivés par la haine religieuse tels que l’antisemitisme et la haine anti-musulmane. Le Brésil et le Japon ont denoncé le profilage racial par les forces de sécurité françaises. D’autres pays ont recommandé à la France de prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes exterieurs à la police dans tous les cas d‘incidents racistes impliquant des policiers. Certains ont même reclamé des enquêtes independantes sur les violences policières tandis que d’autres ont recommandé de repenser sa politique en matière de maintien de l’ordre et de punir les responsables de ces excès au niveau de la police contre les manifestants opposés à la reforme des retraites. Ce n’est pas tout. Certaines délégations ont exhorté la France à defendre les droits des femmes, à prendre des mesures contre les violences conjugales et à revoir les politiques migratoires qu’elles jugent retrogrades.
La Nouvelle Voie du Mali