La session d’octobre 2022 du Conseil National de Transition (CNT), ouverte le lundi 3 octobre, a été clôturée ce jeudi 15 décembre. La cérémonie de clôture a enregistré la présence du président de l’Assemblée Législative de Transition du Burkina Faso, Ousmane Bougouma, accompagné d’une forte délégation.
Dans son discours de clôture, le président du CNT a fait le point du travail fait par l’organe législatif durant cette session. Selon le colonel Malick Diaw, cette session de 75 jours a permis aux membres du CNT d’examiner une quarantaine de projets et de propositions de loi intéressant divers segments de la vie nationale. Pour lui, la moitié de ces dépôts ont fait l’objet d’adoption et le reste a été renvoyé à la prochaine session pour des diverse raisons. « Parmi les lois adoptées figurent prioritairement le loi des finances pour l’exercice budgétaire 2023. Avec le vote du budget d’Etat 2023, notre pays se dote pour la 6ème année consécutive d’un budget en mode programme », a souligné le colonel Malick Diaw. Avant de préciser que la loi de finances 2023 se chiffre en recettes à 2199,908 milliards de F CFA et en dépenses à 2895,903 milliards de F cfa. D’après lui, elle présente un déficit budgétaire global de 695,995 milliards de F cfa.
« Même sans appui budgétaire général quelconque, nous notons fièrement que les prévisions de recettes budgétaires connaissent une augmentation de 10, 97% par rapport au budget rectifié 2022 », s’est réjoui le président du CNT. Pour Malick Diaw, ce budget auquel le CNT a donné son quitus devra permettre à l’Etat malien de poursuivre aisément le processus de transition, d’intensifier ses actions de défense nationale, de sécurisation des personnes et de leurs biens, de réconciliation nationale et de développement. Il devra en outre servir de support financier pour la poursuite de l’exécution du Plan d’action du gouvernement.
La Nouvelle Voie du Mali