Accompagné du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de Brigade Daoud Aly Mohammedine, le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop a eu une rencontre de travail le mercredi 23 août avec une délégation onusienne conduite par Gilles Michaud, Secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé de la sûreté et de la sécurité. En plus des questions de sûreté et de sécurité, les échanges entre les deux parties se sont focalisés sur les défis et les perspectives sécuritaires du processus de retrait coordonné et ordonné du personnel civil, des contingents militaires et du matériel de la Minusma. Mais aussi, sur la mise en œuvre des autres activités programmatiques du système des Nations Unies après le départ de la Mission.
Pour le gouvernement, le retrait sécurisé de la Minusma est tout autant important pour le Mali que la poursuite en toute sécurité des activités opérationnelles des Fonds, Programmes et Agences du Système des Nations Unies.
A cet égard, Abdoulaye Diop et son collègue en charge de la Sécurité ont donné l’assurance à la délégation onusienne que la responsabilité régalienne du Mali en termes de sécurisation assurée bien avant le déploiement de la Minusma, se poursuivra en faveur de l’ensemble du peuple malien et des partenaires qui résident sur le territoire national.
Le lundi dernier, devant les membres du Conseil de sécurité à New-York, l’ambassadeur représentant permanent du Mali aux Nations unies a également déclaré que le retrait de la Minusma ne signifie pas la fin de la coopération entre la République du Mali et l’Organisation des Nations Unies. Selon Issa Konfourou, le Mali demeure un membre à part entière des Nations Unies. Et à ce titre, le gouvernement entend poursuivre sa coopération avec les Programmes, les Fonds et les Agences du système des Nations Unies déjà présents au Mali, y compris en continuant d’assurer leur sécurité. Selon le diplomate, ces Programmes, Fonds et Agences accomplissent un travail remarquable sur le terrain.
F. Sissoko