Les membres du Conseil national de transition (CNT) ont adopté le jeudi 27 juin dernier, le projet de loi portant modification de la loi n°2023-060 du 22 décembre 2023 portant loi des finances pour l’exercice 2024.
Devant les membres du CNT, le ministre de l’Economie et des Finances a souligné les difficultés que traverse le pays. Alousséni Sanou a indiqué que le Mali est confronté à beaucoup de crises. Il a révélé qu’actuellement, il y a un resserrement très important du financement de l’économie nationale. Et les bailleurs de fonds n’accompagnent pas le Mali. Le ministre Sanou a fait savoir que récemment, le gouvernement a obtenu des accords avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Mais jusqu’à présent, il y a des difficultés pour mobiliser ces ressources. Et tous les jours, ceux-ci créent encore des soucis. A titre d’exemple, Alousséni Sanou dira que les 60 milliards de FCFA qui avaient été annoncés ne sont pas encore décaissés. Et dans le même temps, la Banque centrale continue d’avoir une politique de resserrement de la liquidité et les banques ont souvent beaucoup de difficultés à assurer le financement correct de notre économie. Il dira que c’est dans ce contexte que le gouvernement est obligé de faire cet effort d’équilibre avec la loi des finances et de prioriser toujours les actions pour satisfaire le maximum de Maliens et veiller particulièrement à sécurisation du pays. Le ministre Sanou soutient que cette loi de finances rectificative a été rendue nécessaire depuis le mois de mars dernier par le fait de beaucoup d’actions dévastatrices et d’évènements qui ont nécessité le renforcement du budget de la défense dont le départ précipité et non coordonné de la Minusma. Le projet de loi a été adopté à l’unanimité sans débats avec 132 voix pour, 0 contre et 0 abstention.
La rédaction