Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont co-animée le mardi dernier dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le directeur de l’information et des relations publiques des Armées, le Colonel Souleymane Dembélé et l’ambassadeur-directeur des organisations internationales, Dr Madou Diallo ont fait le point de la première phase du retrait de la Minusma.
Selon Dr Madou Diallo, pour faciliter la prise en charge des aspects relatifs au retrait de la Minusma, le comité technique et les experts de la Mission sont organisés en deux groupes de travail. Le groupe I s’occupe des questions de défense, de sécurité et de logistique et le groupe II est chargé des activités programmatiques de la Mission onusienne. D’après lui, le gouvernement et la Minusma sont satisfaites de la bonne coordination qui a facilité la rétrocession des camps d’Ogossagou, de Ber, de Goundam et de Ménaka qui marque l’achèvement de la première phase du retrait de la Mission.
Parlant du désengagement du personnel, Dr Madou Diallo dira que 1734 casques bleus ont déjà quitté le Mali sur les 15.000 militaires et civils que compte la Mission. Pour lui, 22% des unités de police individuelle sont désengagées et d’ici la fin du mois de septembre, 30% du personnel international auront quitté le territoire malien.
S’agissant des préparatifs de la deuxième phase, Dr Diallo a fait savoir que les parties ont convenu de renforcer la coopération et la planification dans le cadre des rencontres du comité de suivi de la mise en œuvre de la résolution 2690 du Conseil de sécurité en vue de faciliter le respect du plan de rétrocession au gouvernement avant le 31 décembre des camps d’Aguelhoc, d’Ansongo, de Kidal, de Douentza et de Téssalit.
Pour sa part, le directeur de l’information et des relations publiques des Armées, le Colonel Souleymane Dembélé a confié que les FAMa ont pour objectif de répondre aux préoccupations de la population sur le plan de la défense et de la sécurité. Pour lui, elles partent en offensive à la recherche et à la destruction des sanctuaires terroristes. D’après le Colonel Dembélé, Ber était devenu véritablement un sanctuaire pour les groupes armés terroristes où se passaient des trafics d’armes, de drogues, de cigarettes, etc.
S. Sidibé