Mali : La nouvelle ambassadrice du Burkina Faso chez le Premier ministre

Mme Julienne Dembélé Sanon, nouvelle ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Mali, a rendu ce mardi une visite de courtoisie au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.  La diplomate Burkinabè qui a présenté ses lettres de créances au président de la Transition le 07 août dernier et qui représente désormais le pays des hommes intègres au Mali, a tenu à rencontrer le Premier ministre. L’objectif était de lui signifier toute la considération du gouvernement et du peuple burkinabè. 

Avant sa nomination, Mme Julienne Dembélé Sanon était membre de l’Assemblée législative de la Transition du Faso, comme 2è vice-présidente, représentante des forces vives de la région des Hauts Bassins.  Cette nouvelle mission sera mise à profit par l’ambassadrice pour renforcer les liens de fraternité qui unissent nos deux pays, confrontés aux mêmes réalités sociales et sécuritaires. Elle s’est engagée à mettre en avant la vision commune des deux pays sur la souveraineté et le développement dans le processus de sécurisation de nos territoires. 

La nouvelle ambassadrice s’est réjouie de cette chaleur humaine que le Mali dégage, tout en précisant qu’elle se sent comme chez elle au Burkina Faso. Elle s’est dite disponible pour mener toute action pouvant aller dans le sens des intérêts des deux nations. 

De son côté, le Premier ministre a remercié l’ambassadrice  du  Faso pour sa visite. Dr Choguel Kokalla Maïga a rappelé l’apport inestimable des diplomates dans la vie de nos nations. D’après lui, beaucoup de choses reposent sur la vision holistique des diplomates. Cette nomination  et cette visite sont sans nul doute des occasions de plus pour raffermir les liens d’amitié, de solidarité et de fraternité qu’entretiennent le Mali et le Burkina Faso. Des liens qui ont même guidé les deux Etats à défendre des positions communes sur des sujets qui les intéressent tous les deux. Ce fut récemment le cas dans le dossier nigérien où les deux pays ont choisi de ne pas appliquer les sanctions prises par la Cedeao contre le Niger au lendemain du coup d’Etat militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

S. Sidibé