La hausse du chômage des jeunes est l’un des plus grands problèmes auxquels les économies et les sociétés sont confrontées dans le monde actuel, aussi bien dans les pays développés que ceux en développement.
Le monde célèbre le 15 juillet de chaque année, la Journée mondiale des compétences des jeunes. Proclamée en 2014 par l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée souligne l’importance de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) pour donner aux jeunes la possibilité de développer leurs compétences et d’accélérer leur transition vers le monde du travail. Elle vise aussi à promouvoir l’acquisition des compétences par les jeunes car celles-ci leur permettraient de faire des choix en connaissance de cause concernant leur vie et leur travail. De même, elles leur donneraient les moyens d’accéder à un marché du travail en évolution.
Pour cette année, la Journée se déroule dans un cadre global et complexe d’efforts entrepris pour la relance socioéconomique dans un climat toujours affecté par la pandémie de Covid-19. S’y ajoutent le changement climatique, les conflits, la pauvreté persistante, la montée des inégalités, l’évolution technologique rapide, la transition démographique, entre autres.
Selon un rapport publié par l’Organisation internationale du travail (OIT), le nombre de jeunes actuellement non scolarisés, sans emploi ni formation (NEET) augmente. Et les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles d’être concernées que leurs homologues masculins. Saisissant cette occasion, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) rappelle l’importance de renforcer les capacités des jeunes et de les doter des compétences nécessaires à leur intégration sur le marché du travail. Il s’agit aussi de leur permettre de contribuer à la réalisation du développement durable de leurs sociétés et de développer les esprits de créativité, d’innovation et d’entrepreneuriat dans les divers domaines.
S. Sidibé