La Journée des Nations unies est célébrée tous les ans, le 24 octobre. Elle marque l’anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations unies en 1945.
En raison des calendriers, la célébration a eu lieu ce jeudi 27 octobre dans notre pays sous le thème : « unis dans l’action pour la paix et le développement au Mali ». L’évènement, présidé par le chef de la Minusma, El-Ghassim Wane, a enregistré la présence des membres du gouvernement et de plusieurs personnalités.
Au cœur de cette célébration au Mali, une exposition d’œuvres d’art a été réalisée par 30 artistes maliens, femmes et hommes, œuvrant dans les domaines de la photographie et des arts plastiques. Cette exposition dénommée « Mali Jakura » ou le « le Mali nouveau », a mis en exergue la diversité culturelle du pays et surtout magnifié le rôle des acteurs culturels et l’atout formidable qu’ils constituent pour le retour de la paix entre les communautés.
Dans son discours d’ouverture, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Mali, El-Ghassim Wane a déclaré que les dernières avancées enregistrées dans les processus de paix et de transition offrent de réels motifs d’optimisme.
Pour le chef de la Minusma, les défis qui restent à relever sont nombreux, complexes et formidables. Toutefois, il dira qu’il a la ferme conviction qu’ils n’ont rien d’insurmontable. « Avec la somme de nos volontés, l’aspiration forte des Maliens de voir émerger un autre Mali, le dynamisme de sa jeunesse et les talents dont le pays est riche, la réussite sera immanquablement au rendez-vous », a laissé entendre le chef de la Minusma.
Selon El-Ghassim Wane, le rôle de la culture et son potentiel inestimable pour venir à bout des incompréhensions, des mésententes et promouvoir durablement la cohésion sociale et la réconciliation, sont bien connus. Pour lui, tout aussi connu est le dynamisme des acteurs culturels maliens, qui font preuve d’une résilience extraordinaire en dépit d’un contexte d’ensemble on ne peut plus difficile. « Comme j’ai coutume de dire, le Mali est certes en crise, mais tout n’est pas que crise au Mali. Il est de notre devoir, en tant qu’acteurs de la paix et du développement, d’intégrer la variable culturelle dans les stratégies de mise en œuvre de nos différents mandats », a indiqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali.
S. Sidibé