Le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, a présidé le lundi dernier, la réunion du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes. Ont pris part à cette réunion, le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Colonel Abdoulaye Maïga, les ministres de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Daoud Aly Mohammedine, des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, de l’Economie et des Finances Alousséni Sanou, de l’Energie et de l’Eau, Mme Bintou Camara, de la Santé et du Développement social le médecin-colonel Assa Badiallo Touré. Mais aussi, le ministre en charge de la Communication Alhamdou Ag Ilyene et les représentants du président de la Transition.
L’ordre du jour portait sur la situation des inondations et les mesures à prendre pour y faire face. Pour le Premier ministre, cette réunion a l’avantage d’être un appui fort pour le président de la Transition pour trouver des solutions idoines et amoindrir sa charge. Aussi, selon Dr Choguel Kokalla Maïga, elle permet aux citoyens de comprendre ce que font les autorités de la Transition et qu’elles sont très conscientes du travail à faire. Il a cité quelques attributions du Comité à savoir organiser et coordonner la gestion des crises et catastrophes, déclarer l’état de crise ou de catastrophe communale, locale, régionale ou nationale, pourvoir en moyens humains, matériels, sanitaires et alimentaires et analyser les informations pertinentes d’ordre sécuritaire, social, économique.
Le chef du gouvernement a demandé de communiquer pour faire connaître de tous, les missions du Comité et surtout la coordination sur le terrain. D’après lui, la communication doit être proactive, objective, pédagogique et régulière pour que les populations, les décideurs, ainsi que les partenaires puissent être mieux informés et que les moyens puissent être répertoriés.
Choguel Kokalla Maïga a pris l’exemple sur Bla où il y a eu récemment des inondations. Selon lui, l’Etat y a dépensé plus de 230.000.000 de F CFA puisque des vies humaines étaient en danger. Il a indiqué que le gouvernement a fourni de gros efforts en matière d’équipements des services de la Protection civile, d’aide aux sinistrés et de réalisation de stocks d’urgence.
Pour minimiser les risques, le Premier ministre a proposé de renforcer la sensibilisation, de prendre des dispositions fortes comme l’interdiction formelle pour tous les élus de mettre des terres à la disposition des populations dans des zones inondables, d’anticiper chaque année, par une veille permanente de mars à mai. Mais aussi, de prendre en compte la question récurrente du curage des caniveaux avant l’hivernage, de sanctionner les usagers et les élus locaux pour les fautes commises.
A. Sanogo