Un faux communiqué attribué au gouvernement malien circule sur les réseaux sociaux annonçant la fin des relations diplomatiques, militaires et économiques avec la France. Mais aussi la rupture des accords de coopération avec la France, le retrait du Mali de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).
Le faux communiqué prétend également que le Mali a proclamé le Bambara désormais comme langue officielle à la place du français. Egalement que le gouvernement exige le retrait immédiat des troupes militaires françaises du Mali et la fermeture immédiate de l’ambassade de France, des institutions et entreprises françaises au Mali dans un délai de 72heures.
Ce faux communiqué a été dénoncé le mardi 25 janvier par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maïga. Dans le même texte, le gouvernement a apporté un démenti formel à ce communiqué et informe l’opinion nationale et internationale que tous les moyens seront mis en œuvre pour dénicher et traduire les auteurs de ce document devant les juridictions compétentes.
Selon la même source, le gouvernement du Mali est reconnaissant et tient à remercier tous ses partenaires de l’appui qu’ils n’ont jamais cessé d’apporter à notre pays et particulièrement depuis l’éclatement de la crise multidimensionnelle.
Le gouvernement réaffirme en outre son attachement depuis la proclamation de notre indépendance à l’idéal panafricain et promet que le Mali ne cessera jamais d’œuvrer pour l’intégration sous-régionale et continentale affirmée dans toutes nos constitutions.
Le Mali reste membre de la Cedeao et de l’Uemoa malgré leur posture regrettable, précise le communiqué, ajoutant que le gouvernement appelle la population à la vigilance et à rester mobilisée pour relever les défis de la Transition.
S. Sidibé