En compagnie des ministres (Justice/droits de l’Homme et Affaires Étrangères), de son Excellence l’Ambassadeur Résident permanent du Mali à Genève, du Directeur des Affaires Juridiques du MAF, du CT MJDH, des Conseillers, de certains personnels de l’Ambassade, ayant représenté le Mali le 2 mai 2023 lors de la 4ème Session de l’EPU à Genève, un mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme permettant l’évaluation des États par leurs paires.
Je les félicite pour la réussite de ce passage en dépit de nombreuses recommandations à l’attention du Mali.
Puisqu’il n’existe pas de PARADIS DES DROITS DE L’HOMME sur notre planète, tous les pays examinés reçoivent des RECOMMANDATIONS.
La France en a reçu sur la répression disproportionnée des manifestations et les traitements discriminatoires, entre autres.
Les Représentants légitimes de l’Etat du Mali ont réaffirmé l’attachement de notre pays au respect des droits humains, et ont marqué leur disponibilité à coopérer avec le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme et tous les Mécanismes pertinents de protection des droits humains du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Beaucoup d’Etats ont encouragé les efforts concrets accomplis par le Mali en matière de mise en œuvre des recommandations du cycle passé (datant de 2018), et l’ont exhorté à s’engager davantage sur le plan du respect des droits civils, politiques, le retour à l’ordre constitutionnel et la coopération avec les mécanismes Onusiens de protection des droits de l’Homme.
Au total, servir son pays et rendre service aux autorités, c’est leur prodiguer des conseils avisés fondés sur les instruments juridiques.
Ensemble défendons les droits humains, j’allais dire NOS DROITS.
Nul n’est à l’abri de la violation de ses droits. La protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Aguibou Bouaré, président de la CNDH