Du 2 au 6 décembre, l’association Anw Jigi Art va présenter dans les cours familiales et espaces culturels, une pièce de théâtre dénommée ‘’cousu main, coups humains’’. Le texte a été écrit et mis en scène par Jeanne Diama.
A travers son texte, Jeanne Diama met en lumière la souffrance de deux dames, une mère et sa fille, toutes deux victimes de viol. Elle veut exposer le phénomène affreux du viol afin que la société s’y intéresse avec un regard dénonciateur envers ces pratiques ainsi que compatissant et non accusateur pour les femmes qui subissent cet acte. Dans la pièce, l’espace dans lequel se déroule le viol est la guerre.
A noter que le théâtre-causerie propulsé par l’association Anw Jigi Art a une finalité de prévention et de mise en éveil du public face à ces violences. La pièce cherche avant tout à donner la voix aux femmes victimes de viol afin que le public les entende, car elles sont souvent mises à l’écart ou bien ignorées dans tous les contextes sociaux.
L’approche se veut à la fois thérapeutique et dénonciatrice. Le théâtre est une plateforme privilégiée pour exposer ces maux ainsi que les normes sociétales portant des carences qui ne protègent pas la femme. Jeanne Diama et l’association Anw Jigi Art entendent donc sensibiliser la communauté et changer le regard social sur les femmes. C’est un projet qui a bénéficié du dispositif des mots à la scène de l’Institut français de Paris. La résidence d’écriture s’est déroulée à Reims en France avec l’apport de l’association Nova Villa.
La Nouvelle Voie du Mali