Lors de la séance plénière du mardi 8 août dernier, le président de la commission des mines, de l’énergie et de l’eau a indiqué que la souveraineté tant prônée par les Maliens ne peut être une réalité sans une finance solide. Pour Assane Sidibé, cela ne peut passer que par une exploitation judicieuse de nos ressources minérales. « Après l’or qui n’est que la partie visible de l’iceberg, le Mali abrite dix des substances les plus stratégiques sans lesquelles, le monde n’existera pas tel qu’on le connait », a révélé le président de la commission des mines, de l’énergie et de l’eau.
Parmi ces substances minérales, Assane Sidibé a cité le lithium qui sert à la fabrication des batteries, des téléphones, des voitures électriques. Il a cité également le tantale au Sud du pays à Bougouni qui est un alliage super conducteur sans lequel, il n’y a pas de moteur d’avion aujourd’hui tel qu’on le connait. Le président de la commission en charge des mines du CNT a également cité le césium qui est un élément radioactif qui rentre dans le traitement des cancers. Ce n’est pas tout. Assane Sidibé a parlé du béryllium qui se trouve aussi au Sud du Mali à Bougouni et qui rentre dans la fabrication des semi-conducteurs (ordinateurs, processeurs…). Sans oublier le nickel qui joue un grand rôle dans l’industrie des alliages. Pour le président de la commission des mines, de l’énergie et de l’eau de l’organe législatif de la transition, le sous-sol malien appartient aux Maliens. D’après lui, « si nous n’avons pas les moyens d’exploiter les ressources minérales, il vaut mieux les laisser à nos générations futures au lieu de les brader ». Car pour lui, l’or ne pourrit pas sous la terre.
A. Diarra