Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a présidé ce vendredi au Centre international de conférences de Bamako, la cérémonie de clôture du dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale.
A l’issue de cinq jours de travaux en commissions et en plénière, plusieurs recommandations ont été faites. Il s’agit de proroger la transition de 2 à 5 ans, de susciter la candidature du Colonel Assimi Goïta à la prochaine élection présidentielle, d’élever au grade de Général, les Colonels Assimi Goïta, Malick Diaw, Sadio Camara, Ismaël Wagué, Modibo Koné et Abdoulaye Maïga, de créer un cadre de concertation entre les pouvoirs publics, les partis politiques, la société civile, les légitimités traditionnelles en vue d’un consensus autour de la transition. Mais aussi, la relecture de la Charte de la transition, la suppression de l’aide publique aux partis politiques, l’ouverture du dialogue avec les groupes armés, le renforcement des capacités des autorités et légitimités traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits communautaires, l’instauration d’une journée nationale du pardon, la création d’une banque de la diaspora, la dissolution des milices et les groupes d’auto-défense et assurer leur réinsertion socio-professionnelle, l’ouverture du dialogue doctrinal avec les groupes djihadistes, l’instauration d’un cadre de dialogue permanent intra et intercommunautaire. Les participants ont également recommandé d’apporter une assistance humanitaire aux populations affectées par la crise, de privilégier le recours à nos us et coutumes comme moyen de prévention, de gestion et de règlement des conflits, de renforcer l’éducation civique et morale à l’école, de rendre obligatoire l’enseignement de l’histoire et de géographie de notre pays, d’intensifier la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, de mettre en place des structures de déradicalisation, de promouvoir l’éduction à la culture de la paix dans les établissements scolaires et universitaires, de vulgariser la charte pastorale au sein des communautés, d’ériger un monument sur le site de l’attaque du bateau Tombouctou, etc.
F. Sissoko