Dans une déclaration commune publiée le 31 mars dernier, des partis, regroupements politiques et organisations de la société civile disent constater que la transition dont la durée avait été établie à 24 mois à partir du 26 mars 2022 a pris fin le mardi 26 mars 2024. Ils rappellent que c’était la prolongation d’un délai initial de 18 mois.
En conséquence, réunis le 31 mars dernier, ils demandent aux autorités en place, au regard du vide juridique et institutionnel ainsi provoqué, de créer les conditions d’une concertation rapide et inclusive pour la mise en place d’une architecture institutionnelle à l’effet d’organiser dans les meilleurs délais, l’élection présidentielle. Les partis, regroupements politiques et organisations de la société promettent d’utiliser toutes les voies légales et légitimes pour le retour du Mali à l’ordre constitutionnel normal et dans le concert des Nations, gage de la stabilité politique et du développement durable. Ils décident en outre de mettre en place un comité de suivi de cette initiative. Et cette déclaration reste ouverte à tous les Maliens de l’intérieur et de la diaspora.
De nombreuses formations politiques sont signataires de cette déclaration. Il s’agit du parti Yèlèma, du RPM-Cadre des partis et regroupements politiques (EPM, Asma-Cfp, CNDR, ADRP, CVCRT), l’Adema-Pasj, le MPM, le M5-RFP Malikura, la LDC, les Fare anka wuli, le Modec, le Repare, Fasode, AKMD, EMK,EMA, MOTEMA), Jigiya Kura, appel du 20 février, le PDES, l’ACRT Faso ka wélé, Nouvelle vision politique pour le Mali (NVPM), Nema, alternative, CDR, Sigida nièta, le parti Union anka an bolo di gnongon ma, Vision nouvelle pour la démocratie et l’alternance, l’ARP/ADF, l’UDD, PJA-Mali, MARD, PDPM, PS Yelen kura, etc.
Abdoul Sanogo