Dans le cadre de l’élaboration du budget d’Etat pour le compte de l’année 2024, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou a entamé la séance de l’arbitrage politique ce lundi.
La séance du lundi a concerné les ministres de la Défense et des Anciens Combattants, de la Santé et du Développement Social, de l’Education nationale et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.
Cette séance constitue un véritable dialogue de gestion entre le ministère de l’Économie et des Finances et les premiers responsables des Institutions de la Républiques ainsi que les Autorités administratives indépendantes, les ministres sectoriels et les gouverneurs de régions. L’objectif est d’affiner la qualité de la programmation budgétaire et d’accroître l’efficacité de la dépense publique de l’Etat. Mais également d’obtenir un consensus sur les allocations budgétaires prévues pour l’exercice budgétaire de l’Etat au titre de l’année 2024. A travers cet exercice, il s’agira de confirmer ou pas les propositions retenues lors de l’arbitrage technique préalablement mené avec la Direction générale du Budget et de la Direction nationale de la planification du développement (DNPD) et éventuellement de partager avec le ministre de l’Économie et des Finances d’autres préoccupations afin d’apporter les ajustements nécessaires pour une meilleure allocation des ressources.
Au terme de cette séance prévu le 04 août prochain, le maximum de consensus obtenu permettra au ministère de l’Économie et des Finances d’élaborer l’avant-projet de budget d’Etat qui sera présenté au Premier ministre lors d’un Conseil de cabinet organisé à cet effet.
Ensuite, le projet de budget d’Etat sera présenté en Conseil des ministres pour son adoption et par la suite, il sera approuvé par le Conseil national de Transition (CNT) au plus tard le 31 décembre prochain. Les structures concernées par les séances d’arbitrage du projet de budget 2024 sont la Présidence de la République, la Primature, les ministères, la Cour suprême, la Cour constitutionnelle, la Haute cour de Justice, le Haut conseil des collectivités, le Conseil économique, social et culturel. Ce n’est pas tout. Cette séance concerne également le Médiateur de la République, l’Agence nationale de la sécurité d’Etat, le Commissariat à la sécurité alimentaire, le Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat, la Cellule nationale de traitement des informations financières, l’Autorité de protection des données à caractère personnel, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, le Bureau du vérificateur général, la Haute autorité de la communication. Mais également la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations et service public, les gouverneurs des régions et du district de Bamako.
La Nouvelle Voie du Mali