La 3ème réunion du Groupe de suivi et de soutien à la Transition (GST-Mali) s’est tenue le mardi 6 septembre dernier à Lomé au Togo sous les auspices de l’Union africaine, de la Cedeao et des Nations unies. Le Mali était représenté par une délégation ministérielle conduite par le chef de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop. Ladite rencontre s’est terminée sur une note de satisfaction pour le gouvernement du Mali.
A l’issue des discussions, la réunion a, dans ses conclusions, pris note des exposés du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et des autres membres du gouvernement sur l’évolution de la Transition. Mais aussi des priorités des autorités de la Transition notamment, l’appui de la communauté internationale en général et des membres du Groupe d’appui à la Transition au processus en cours. Elle a également pris note des progrès réalisés par les autorités de la Transition, du plaidoyer pour le renforcement du soutien politique aux autorités maliennes et l’appel à la levée de la suspension de la participation du Mali aux activités de la Cedeao, de l’UA et de l’Organisation internationale de la Francophonie. Ce plaidoyer des autorités maliennes porte aussi sur une coordination efficace et efficiente de l’appui des partenaires conformément aux besoins vitaux du peuple malien et des priorités et intérêts stratégiques du Mali. Cela concerne le soutien financier, matériel et logistique à l’organisation des opérations de vote et le soutien à la securité de ces opérations, un soutien technique, financier, matériel et logistique à la mise en œuvre de la stratégie nationale de réformes du secteur de la securité et son plan d’action 2022-2024, la stratégie de stabilisation des régions centrales et son plan d’action 2022-2024. Ce n’est pas tout. Le plaidoyer du gouvernement porte également sur l’appui technique, financier, matériel et logistique pour le retour des personnes déplacées en interne et des réfugiés dans leurs localités et au rétablissement des services socio-économiques dans les zones affectées par la crise, sur un appui financier dans le cadre du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), etc. La 3è réunion du GST-Mali a salué les progrès réalisés dans la période de transition notamment l’adoption du programme d’action du gouvernement par le Conseil national de Transition (CNT). Avant de prendre note de l’organisation des Assises nationales de la Refondation, du calendrier détaillé de la Transition, de l’avancement des reformes politiques et institutionnelles, de la préparation des élections, des défis liés aux questions de défense et de securité, de la situation économique et humanitaire. Et de saluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, en particulier la tenue de la 2è réunion de niveau décisionnel en août 2022 à Bamako.
Cette 3ème réunion a demandé à l’UA, à la Cedeao et à l’ONU de soutenir les efforts des autorités maliennes en vue d’un retour harmonieux à l’ordre constitutionnel. Elle a pris note de la demande des autorités maliennes sur l’examen de la situation du Mali au niveau des organes délibérants de ces institutions en vue de revoir les mesures dans le contexte de l’avancement du processus de Transition. Ce qui, selon la réunion, permettrait au Mali de reprendre sa place au sein desdites institutions et de bénéficier de tout l’appui politique, économique, financier, matériel et technique nécessaire à la réalisation des objectifs de la Transition en vue d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel et la stabilité. Enfin, la réunion a convenu de tenir la 4è réunion du GST-Mali à Bamako en décembre 2022.
La Nouvelle Voie du Mali