L’ancien Premier ministre de la Transition de 2012, Diango Cissoko, est décédé, dans la nuit de lundi à mardi, dans une clinique de Bamako à l’âge de 74 ans. Son décès est survenu des suites de maladie, selon ses proches.
Né en 1948, Diango Cissoko a occupé le poste de Premier ministre de la Transition dirigé par le professeur Dioncounda Traoré du 11 décembre 2012 au 5 septembre 2013. Docteur d’État en droit, l’ancien Premier ministre a également occupé de multiples fonctions dans l’administration publique du Mali. Notamment, le poste d’administrateur civil à la direction nationale de l’Intérieur et des services pénitentiaires de 1971 à 1972, puis directeur adjoint des Services pénitentiaires du 7 avril 1972-31 octobre 1972. Il devient par la suite directeur des services pénitentiaires et de la prison centrale de Bamako (1972-79), directeur national de la Fonction publique et du personnel (1982-83), directeur de cabinet du ministre du Travail et de la Fonction publique (1983-84).
Diango Cissoko quitta cette fonction pour le poste de ministre de la Justice de décembre 1984 à février 1988, avant d’être nommé secrétaire général de la Présidence de la République du 15 février 1988 au 26 mars 1991 par le général Moussa Traoré.
Il fut également gouverneur suppléant du FMI (Fonds Monétaire International) et de la Banque mondiale pour le Mali, de la Banque islamique de développement pour le Mali, de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement.
Auteur de plusieurs ouvrages dont le livre « Rédaction administrative », publié en 2005 et distingué du prix Malouet 2006 par l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France, Diango Cissoko a été membre du comité directeur de l’Institut international de droit d’expression et d’inspiration française (IDEF).
S. Sidibé