Production du sucre au Mali : L’expertise brésilienne en renfort

Le 16  janvier  dernier, le ministre de l’Industrie et du Commerce Moussa Alassane Diallo a reçu une délégation  d’experts brésiliens du Cabinet RPA spécialisé dans la production du sucre.

A son arrivée dans la capitale malienne, la délégation brésilienne a d’abord été reçue par le ministre de l’Economie et de Finances Alousséni  Sanou  pour une réunion de prise de contact. Ensuite, il y a eu une réunion élargie aux membres du cabinet du ministre de l’Industrie et du Commerce, marquant ainsi le début d’une semaine de mission d’évaluation de la production sucrière au Mali.

Au cours de la réunion, le ministre Moussa Alassane Diallo a fait le point de l’existant  en la matière au Mali  notamment  les unités Sukala et N-Sukala. Il a indiqué que sa vision est de faire du Mali, une zone de production  sucrière par excellence et trouver une solution structurelle au problème de sucre qui sévit au Mali depuis l’indépendance.

L’ambassadeur du Brésil au Mali qui a pris part à cette réunion  a exprimé sa gratitude au gouvernement du Mali pour avoir choisi son pays  comme partenaire pour cette étude prospective stratégique pour le développement endogène du Mali et son autonomie en production sucrière.

Lors de leur séjour en terre malienne, les experts brésiliens visiteront les installations des deux unités de production sucrière Sukala et N-Sukala. Le but de cet exercice est d’évaluer la qualité et la capacité des outils industriels de ces unités en vue d’une relance stratégique du secteur au Mali.

Les séances de travail prévues avec Sukala et N-Sukala permettront  de déterminer  les performances industrielles desdites unités, les superficies à aménager ainsi que les différentes techniques culturales à adopter. A l’issue de cette visite de terrain, la délégation brésilienne présentera les résultats de cette première phase cruciale. Le ministre Moussa Alassane Diallo est déterminé à faire du Mali un pays autonome en production sucrière afin de mettre fin à l’importation et la spéculation qu’il y a dans ce sous-secteur.

Seydou Traoré