Sanctions contre le Mali: Les marcheurs sénégalais accueillis en héros au Monument de l’Indépendance

A peine rentré de Doha au Qatar, le  Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga a accueilli ce mardi 29 mars, les marcheurs sénégalais ayant parcouru à pieds 1.362 Kilomètres en 40 jours pour venir exprimer leur soutien au Mali face aux sanctions qu’il subit de la part de la Cedeao et de l’Uemoa. Mais aussi dans sa lutte pour sa souveraineté.

En effet, pour témoigner leur soutien aux autorités de la Transition, près de 40 panafricanistes sénégalais ont fait le déplacement de Dakar au Sénégal jusqu’au Mali en un mois de marche  à pieds. Avant leur arrivée au Boulevard de l’Indépendance, les marcheurs ont été accueillis en héros par nos compatriotes, partout où ils sont passés. 

Les membres du gouvernement, du Conseil national de transition (CNT), les associations politiques et sociales, les leaders religieux et plusieurs personnalités étaient présents au monument de l’Indépendance. A cette occasion, les autorités maliennes ont remis des médailles à chacun des marcheurs. Et les marcheurs ont à leur tour remis le drapeau de l’Union africaine aux autorités maliennes.

Dans son discours, le Premier ministre a, au nom du gouvernement et de toutes les institutions de la Transition, remercié les jeunesses africaines qui viennent de rompre les chaines de la division installée entre nos peuples.  Dr Choguel Kokalla Maïga a annoncé que pour montrer la reconnaissance des autorités, il les recevra officiellement ce mercredi. Et le jeudi, ce sera le tour du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta de les recevoir.  Le chef du gouvernement a rappelé que le destin de la transition malienne s’est  joué au même monument le 14 janvier 2022 lorsque la jeunesse, le peuple malien dans toutes ses composantes est sorti dans les rues du Mali. « C’est du jamais vu dans l’histoire. Cela pour dire que le peuple soutient ce gouvernement de Transition. C’est pourquoi, dans toutes les discussions avec nos partenaires, nous leur disons tout le temps, faites attention, n’oubliez  pas la voix du peuple, n’oubliez pas la voix des sans voix. Ceux qu’on appelle seulement pendant les élections, quand on a des difficultés, mais qu’on n’appelle pas lorsque tout va bien », a souligné le Premier ministre.

S. Sidibé