Le gouvernement burkinabè a confirmé le mercredi dernier avoir déjoué une tentative de coup d’État dans la nuit de mardi à mercredi. Avant d’annoncer l’arrestation de plusieurs militaires impliqués dans ce projet de déstabilisation de la transition.
Dans un communiqué publié mercredi, le gouvernement du Capitaine Ibrahim Traoré a informé qu’une tentative avérée de coup d’État a été déjouée le 26 septembre par les services de renseignements et de sécurité burkinabè. « A l’heure actuelle, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués dans cette tentative de déstabilisation ont été interpellés et d’autres, activement recherchés », ajoute le communiqué qui soutient que les acteurs de ce funeste projet de déstabilisation mus par des intérêts aux antipodes de la dynamique de reconquête du territoire burkinabè et de la souveraineté du pays, nourrissent le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter le Burkina Faso dans le chaos.
Selon le communiqué, en attendant que le Procureur militaire apporte plus de détails sur ce complot, le gouvernement regrette profondément que des Burkinabè qui plus sont des officiers dont le serment est de défendre la Patrie, se soient fourvoyés dans une entreprise d’une telle nature qui vise à entraver la marche du peuple burkinabè pour sa souveraineté et sa libération totale des hordes terroristes qui tentent de l’asservir.
Le gouvernement salue l’action patriotique et le sens élevé du devoir des Forces de défense et de sécurité qui ont permis de mettre un coup d’arrêt à cette entreprise. Il rend un vibrant hommage à l’ensemble du peuple burkinabè et singulièrement à sa jeunesse pour son engagement résolu et historique à défendre la Patrie et à la protéger contre tous ceux qui veulent le faire entrer à reculons dans l’histoire. Les autorités burkinabè ont rassuré que toute la lumière sera faite sur cette tentative de coup d’Etat.
Afin d’apporter leur soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et à son gouvernement, plusieurs centaines de personnes s’étaient mobilisées dans la nuit de mardi à mercredi dans la capitale Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso et dans plusieurs autres villes de l’intérieur du pays.
S. Sidibé