Situation confuse au Niger : La Cedeao condamne la tentative de coup d’Etat et demande la libération immédiate du président Bazoum

Depuis tôt ce matin, la situation est confuse dans la capitale nigérienne où des informations font état  d’une tentative de coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum. Certains medias ont annoncé que le président et le ministre de la Défense sont retenus par les mutins qui auraient à leur tête le général Oumar Tchiani, patron de la garde présidentielle. Et que l’Armée française serait en alerte. D’autres ont indiqué avoir constaté un déploiement de plus en plus renforcé des forces de défense et de securité autour de la télévision nationale. Au même moment, certaines sources à Niamey soutiennent qu’au niveau du palais présidentiel ainsi que de ses environs, aucune activité particulière ou mouvement d’hommes armés n’est à signaler.  Car la situation est normale, la circulation fluide et l’accès aux différents services est régulier.

La présidence nigérienne a communiqué sur ces évènements, indiquant que tôt ce mercredi matin, des éléments de la garde présidentielle ont engagé un mouvement d’humeur anti-républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Grade nationale. Selon la présidence, le président Mohamed Bazoum et sa famille se portent bien. L’Armée et la Garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la Garde présidentielle impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments, précisé la présidence.  Ce communiqué de la présidence relayé sur les réseaux sociaux a, plus tard, été supprimé comme ce fut le cas lors des évènements qui ont conduit au coup d’Etat contre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Pendant ce temps, la Cedeao dans un communiqué, dit  que c’est avec stupeur et consternation qu’elle a pris connaissance de la tentative de coup d’Etat au Niger. Elle a condamné de la manière la plus vigoureuse cette tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans conditions, « le président de la République démocratiquement élu ». La Cedeao et la communauté internationale tiendront tous ceux  qui sont impliqués dans cet acte pour responsables de la securité et de la sureté du président, des membres de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général, a conclu le communiqué.  

La Nouvelle Voie du Mali