Burkina Faso: Quatre civils tués au cours d’une opération de la Force Barkhane

Two Armoured Personnel Carriers (APC) of the French Army patrol a rural area during the Bourgou IV operation in northern Burkina Faso on November 14, 2019. - This is the first time that the French Army, the national armies and the multinational force of the G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritania and Chad) have officially worked together in the field. The mission of the 1,400 soldiers of this Bourgou IV operation (including 600 of the 4,500 French soldiers of the Barkhane force): to restore authority in a remote area where no army has set foot in more than a year, leaving the field open to jihadists. (Photo by MICHELE CATTANI / AFP)

La Force Barkhane a neutralisé dix terroristes, dans la nuit de lundi à mardi, dans le nord du Burkina Faso. Au cours de l’opération, quatre civils ont également trouvé la mort, a annoncé jeudi dans un communiqué, l’état-major des armées françaises. 

« Malgré toutes les mesures prises par la force Barkhane et par l’unité engagée au sol, 4 civils, présents sur le campement au milieu des terroristes, ont perdu la vie lors des échanges de tirs », a regretté l’état-major des armées, qui a précisé que « les corps ont été enterrés avec toute la dignité nécessaire ». 

Ce drame s’est déroulé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Ouahigouya. « Après une première frappe aérienne, les militaires au sol ont été pris à partie par une dizaine de terroristes embusqués ». Ils ont finalement  été neutralisés avec l’appui de l’hélicoptère d’attaque après de violents combats, explique le communiqué, avant de préciser qu’aucun soldat français n’a été blessé. 

Selon l’état-major français, les terroristes neutralisés étaient à l’origine de la mort de 57 personnes, dont 53 gendarmes à Inata, dans le nord du Burkina Faso en novembre 2021.

Une soixantaine de terroristes avaient déjà été tués dans le nord du Burkina Faso lors d’une opération des forces burkinabè, assistées par des unités françaises de l’opération Barkhane, en janvier peu avant le coup d’État au cours duquel, le président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé. 

S. Sidibé