Antonio Guterres: « Le droit à la vérité est un phare puissant qui nous montre le chemin de la paix »

La Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’Homme et pour la dignité des victimes nous rappelle que la vérité est comme un phare puissant. Lequel éclaire les violations que leurs auteurs préfèreraient cacher. Un phare qui montre le chemin vers la paix, la justice et la réparation pour les victimes et qui oblige les pays à respecter leurs obligations en vertu du droit international. 

C’est le message publié par le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, ce jeudi 24 mars, à l’occasion de la journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’Homme et pour la dignité des victimes. 

Selon M. Guterres, c’est un phare qui révèle les causes sous-jacentes de ces violations, afin que nous puissions les empêcher de prendre racine. Pour lui, lorsque ce phare s’éteint, les sociétés  plongées dans un monde de ténèbres, deviennent la proie des menaces, du mensonge et de la méfiance. « Ceux et celles qui violent les droits humains, c’est-à-dire qui veulent nuire, contrôler voire tuer, s’enhardissent et pensent pouvoir agir en toute impunité », a-t-il écrit.

En ce jour important, a noté Antonio Guterres, « nous renouvelons l’engagement pris de lever le voile sur ces violations flagrantes et d’aider les sociétés à surmonter leurs divisions, à se réconcilier dans la paix et à se rassembler pour promouvoir et protéger la santé, la sécurité, la dignité et les perspectives de chaque personne ».

 « Nous devons garder à l’esprit les paroles de Monseigneur Oscar Romero, assassiné en ce jour, il y a 42 ans, pour avoir dénoncé l’injustice et l’inégalité à El Salvador. Il nous a rappelé que ceux et celles qui avaient une voix devaient parler pour les personnes qui n’en avaient pas », a évoqué le patron des Nations Unies. Avant de poursuivre : « puisse son courageux combat pour la vérité éclairer notre propre travail de promotion et de protection des droits humains à travers le monde ».

S. Sidibé