Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.
C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
À ce jour, 30 pays africains et au moins 142 pays dans le monde ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme le Cap-Vert, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse.
Même si le continent semble résister à la dernière vague de la pandémie, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée, précise l’Organisation onusienne.
D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.
« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti.
Depuis son apparition, le virus SARS-CoV-2 n’a cessé d’évoluer et à ce jour, l’OMS a désigné cinq de ses variants préoccupants, à savoir Alpha, Beta, Gamma, Delta et Omicron, en raison de leur incidence sur la transmission, sur la gravité de la maladie ou sur la capacité d’échappement immunitaire.
Rassemblés par S. Sidibé